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lundi 10 décembre 2012

Productivité 101: un guide pour se botter le cul.

J’ai toujours pensé que n’importe qui, donné suffisamment d’effort et de concentration, pouvait réussir à peu près tout ce qu’il entreprenait, dans les limites de la réalité. Comme un athlète sans jambes qui court le marathon. C’est inspirant.

Mais ce n’est pas vrai.

Ce n’est pas possible pour tout le monde de réussir n’importe quoi, en un temps donné. Ce n’est pas réaliste. Ce n’est pas humain.
Donnée l’éternité et tout deviens possible; je reviendrai immanquablement sur mes affirmations. Mais d’ici notre transcendance des lois de la vie, j’ai réalisé que nous sommes condamnés aux échecs. Remarquez que je n’ai pas parlé du grand échec pessimiste avec un grand E. Je réfère aux petits échecs quotidiens, ces abandons qui nous hantent ; que ce soit un projet inachevé, un entrainement interrompu, une peinture incomplète, des jours de bénévolat jamais donnés…

Dans mon cas personnel, c’est un peu de tout ça. Et je me suis toujours senti seul responsable. Well… Je SUIS le SEUL responsable, disons-le, personne d’autre ne s’est interposé. Mais avec le temps, je réalise que vouloir tout faire, à tout prix, ce n’est pas possible. « Connais-toi toi-même » a un jour dis un grec.

Honnêtement je ne sais pas comment on enchaîne après une citation de même… je vais donc simplement continuer comme si rien n’était.

Ceci n’est pas tant un article philosophique sur l’inspiration, qu’une base d’idée sur la motivation. Faque go :

Inspiration, n.f. : Mouvement intérieur, impulsion qui porte à faire, à suggérer ou à conseiller quelque action. (Gracieuseté du dictionnaire Larousse.)

Ce n’est pas quelque chose qui se contrôle. On ne peut pas dire « Aujourd’hui, je serai inspiré ». On peut cependant, être consciemment inspiré par quelque chose, mais ce n’est pas une garantie d’inspiration sur demande. Ça ne fonctionne simplement pas ainsi. The Oatmeal a récemment produit une excellente BD qui résume le tout
Par contre, l’inspiration est grandement reliée avec la motivation.

Motivation, n.f. : Raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu’un dans son action; fait pour quelqu’un d’être motivé à agir. (Encore de notre ami Larousse.)

            Et ça, ÇA c’est quelque chose d’influençable. Et savoir ce qui agis sur notre motivation, positivement comme négativement, est ce qui peut faire la différence entre une réussite prodigieuse et un échec lamentable. Moi, par exemple, j’ai réalisé dernièrement     que m’imposer un horaire m’envoyais automatiquement dans le dalot. … (T’was about time!) Si je veux m’imposer, disons deux heures de gym deux fois par semaine, je dois me trouver une raison d’y être autre que le simple fait que je devrais y être, sinon, éventuellement, une session à la fois, je finirai par ne plus y aller. Et je vais m’en vouloir. Allez au gym parce que mes amis vont y être et m’attendront, est le meilleur moyen de garder mon focus sur l’idée principale (dans ce cas-ci, m’entrainer), puisque je valorise énormément les moments avec eux et que je ne veux pas qu’ils patientent de par ma faute.

Un autre moyen de se motiver, c’est par association. Par exemple : prendre un café tous les jours de travail seulement finira par associer l’action de boire du café à la notion de productivité au travail. Ainsi, lors d’une journée de congé, prendre un café mettra dans une ambiance de productivité (Si vous vous efforcez d’être productif au travail, bien sur). Et en plus : caféine! Moi pour ma part, j’ai avec le temps associé boissons énergisantes avec rendement. Pas la meilleure idée, j’avoue. Mais maintenant que j’en ai conscience, je vais pouvoir changer ça.

            Être motivé sans inspiration ne produira pas beaucoup. Mais être inspiré, sans la motivation nécessaire, ne produira pas du tout.

C’est donc avec ça en tête que je fais ce bilan : Je dois commencer par apprendre comment me motiver à me mettre en mode production, et ensuite produire chaque fois que je suis inspiré.

… Essayons ça tiens.

mercredi 22 août 2012

The Spook

The Spook.

L'épouvanteur.

Le gars qui chasse les bébêtes qui font peur sous nos lits et dans nos champs. Et parfois même ailleurs.

The Wardstone Chronicles (jamais nommé ainsi de ce côté de l'océan), la suite de livre nommée par défaut "de l'épouvanteur", faute d'un véritable nom, suit les aventures de Tom ward, de son embauche comme apprenti jusqu'à... Bref, jusqu'à ce que la série cesse.

Je vais passer ici le résumé de l'histoire, puisque il est déjà évident de le trouver sur les internets. Je me concentrerai plutôt sur le pourquoi du comment. En l'occurrence, pourquoi c'est si bon, et comment c'est possible?

            La job du Spook, de l’épouvanteur, c’est une job sale, que personne ne veut, et dont on ne voudrait sans doute pas non plus. Un chasseur de sorcières, gobelins, fantômes, … Rien de plus ordinaire comme concept. Mais là ou le livre pique notre intérêt, ou du moins à piqué le miens jadis, c’est parce qu’il fait appel une peur primitive, cette partie ancienne et préhistorique de soi qui croit que dans le noir, se cache un gros monstre poilu plein de griffes et de dents. Et qui veut nous manger.
            C’est exactement ce Cro-Magnon en vous qui vous donne des frissons pendant la lecture. Mais ne vous trompez pas : C’est un livre pour adolescent. Pas pour adultes. Clairement pas pour enfant non plus. Mais pas pour adulte.

            Mais une autre des raisons qui en font un bon livre, c’est que malgré son publique, c’est un livre soigneusement mature dans son écriture. On est très loin de la sensualité ou la bestialité de « Lestat le vampire », mais le niveau de violence, parfois très intense, est décris avec juste le nécessaire pour vous donner le sentiment de ne pas être à votre place. Et les questions d’amour sont abordées directement, sans fla-fla, mais avec une maturité surprenante pour ce genre de livre. On est loin du héros gênée et des descriptions cul-cul, au contraire, on à une vision directe et approprié pour celle du héros, un jeune de 13 ans en montant. Les descriptions de monstres et autres sont très imagées, très réussies, tout comme celles des villages, des gens… etc.

            De plus, comme si techniquement il ne s’agissait pas déjà d’un livre suffisamment bon pour être sur votre tablette, il est beau. Et aussi superficielle que cela puisse paraître, je crois que c’est important.
Voyez-vous, une livre, c’est physique. C’est tangible. Et même si, selon Giles le bibliothécaire (cherchez la référence :P ), le plus gros atout du livre, c’est l’odeur qu’il dégage avec laquelle notre cerveau associe nos souvenir, un livre qui est agréable à toucher, à prendre, que l’on aime peser et sous-peser, qui attire notre attention sur sa tablette, ou que l’on referme parfois juste pour admirer… Je crois que ça vaut son pesant d’or. Avec sa couverture légèrement en relief, aux couleurs variées, en imitation de cuir, l’édition de collection de l’épouvanteur (la seule que j’ai jamais vue au éditée au Québec) mérite sa place dans les plus beaux livre que j’aille lue.

Je suis fier de l’avoir sur ma tablette, et croyez-moi, vous le serez aussi. Une note … Attendez, je pense à un classement ….  Disons, 9 citrouilles et demie. Voilà.

lundi 20 août 2012

Priorités et valeurs.

Quand j'écris ce que je pense, des fois je me rends beaucoup trop loin; assez que j'en oublie mon sujet principale. Remarquez que ça ne devrait pas m'étonner, c'est la même chose quand je parle. Faut que j'essaie de rester concis.
Parfois, cependant, ça m'emporte et j'écris de très jolis textes, là où je ne savais quoi dire pour remplir le blanc. Mais c’est rare. Et ça m’arrive encore moins souvent quand je parle. Tsé.

Ici, je ne sais pas trop quoi dire. Je voudrais revenir sans me répéter sur un sujet qui me frappe ses jours-ci. Et parce que subtilité est pas taguée ici, je parle bien évidemment de la loyauté, mais aussi de passion sous un angle, je l’espère, un peu différent. Je vais laisser le mot me guider, parce que je n’ai pas du tout de plan pour dire ce qui suivra. Si je m’écarte, bin, be it. C’est pas comme si vous pouviez me le dire. J’avancerai plusieurs questions, la plupart avec ce l’on peut considérer comme ma réponse, mais gênez-vous pas pour y ajouter votre grain de sel.

Selon moi, la loyauté est une valeur en elle-même. Si pour vous, être loyal est important, peut importe le reste de vos valeur, il est clair que vous tenterez toujours de vous en tenir à celle-ci. Mais je crois aussi qu’il s’agit d’une notion relative. Toujours selon moi, relative à la passion. La passion de quoi? Celle que l’on éprouve face à ce qui demande notre loyauté. Je m’explique :

Si on aime une chose, une personne, une activité, et que celle-ci nous demande un investissement, il nous est plus facile d’y concédé. De même, plus l’effort demandé sera grand, plus l’intérêt pour continuer doit aussi être grand. Ça semble logique dit comme ça, mais en pratique, c’est subtil. Parce que viennent aussi s’ajouter d’autre valeur à notre jugement (Tsé, ça ne pouvait pas être facile). Avec toutes ces jugements confondus, il est plus dur de différencier comment on se sent par rapport à une situation demandant un investissement. Alors parfois, quelque chose que l’on croit aimer nous demanderas beaucoup plus de jus que l’on devrait lui donner. Dans d’autre cas, on sera juste lâche, mais on ne le verra pas ainsi.

Au final, je crois que cela à peut d’importance, socialement parlant, tant que cela n’implique que sa personne. Mais socialement, justement, je crois que ça peut avoir un gros impact. On doit respecter ses promesses. C’est ce que ma mère m’a appris dans ma jeunesse. En grandissant, j’ai compris que ça s’étendait plus loin. L’engagement envers une personne est régi aujourd’hui comme une donnée parmi tant d’autre.

Et ça ne devrait pas être le cas.

Lorsque nos actes on des répercussions sur les autres, il faut y penser à deux fois avant d’agir. Et lorsque l’on s’engage à quelqu’un l’on agit comme tierce partie. Ce n’est plus notre propre intérêt envers la chose engagés qui doit primer, mais celui de la dîtes personne. Parce que nos actions affecteront directement une personne, non un projet ou une idée. Et je crois que cette façon de voir la chose dépend de nos valeurs; découle directement de nos valeurs. L’amour, le respect, l’humilité, ce sont des valeurs. L’argent, la famille, l’environnement, ce sont des intérêts. La loyauté, c’est une valeur. Elle dérive directement du respect. Et je crois que si l’on doit respecter autant les autres que soit même, la loyauté DOIT être une de nos valeurs les plus importantes. Comme je l’ai déjà dit, nos actions définissent notre personne. T’auras beau dire que le respect est important pour toi, ce sera faux tant et aussi longtemps que tu chieras dans les mains des gens.

Même poliment.

samedi 28 juillet 2012

... So read it maybe?

J'vais revenir. J'promet. Un jour; Bientôt. J'ai plein de trucs à dire, plein d'idée. J'ai quitté parce que j'suis une merde côté responsabilité et constance. Et parce que je savais que si je continuais, ça deviendrais un blog/journal intime. Et je veux pas refaire ça. Mais je prend une toute autre tournure.

Les articles comme les précédents seront toujours dans ma palette. Toujours sous le même pattern. Mais j'ajoute des couleurs:

-Tranches de vie stupides. Parce que tsé, des fois, juste raconter ma journée, ça peux faire du bien aux autres. Soit en riant de moi, soit en méditant sur mes erreurs.

-Conseils/opinions divers. Sur des livres, des film, du linge ou de la bouffe. Bref, ça risque de rentrer pas mal dans "tranche de vie"

-Blogging vide. Pour essayer de me garder un bon cardio. Tsé.

-GN. J'vais parler d'Enatam un peu, et de tout ce qui l'entoure. Pour ceux qui savent pas, c'est un jeu de rôle que j'organise avec une poignée de belles personnes. Mais comme ça apporte son lot de problème, ça peut donner plein de matière à blogger. Aussi, J'vais parler du jeu en tant que tel, ptête de mes concepts, mes idée connexes, etc...

-Animaux. Parce que j'aime ça, j'risque d'en parler un peu. Meow.

-J'vais aussi importer des articles de mon autre blog (Irony with bacon). Parce que les dessins sont cool, pis faudrait pas les wasted.

Au final, la forme change autant que le contenu, mais pas tant que ça. Vous allez bin voir, anyway.


PS: J'vais parler de thés aussi. Pis de pokémons, surement. Faîtes-vous à l'idée.