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mercredi 22 août 2012

The Spook

The Spook.

L'épouvanteur.

Le gars qui chasse les bébêtes qui font peur sous nos lits et dans nos champs. Et parfois même ailleurs.

The Wardstone Chronicles (jamais nommé ainsi de ce côté de l'océan), la suite de livre nommée par défaut "de l'épouvanteur", faute d'un véritable nom, suit les aventures de Tom ward, de son embauche comme apprenti jusqu'à... Bref, jusqu'à ce que la série cesse.

Je vais passer ici le résumé de l'histoire, puisque il est déjà évident de le trouver sur les internets. Je me concentrerai plutôt sur le pourquoi du comment. En l'occurrence, pourquoi c'est si bon, et comment c'est possible?

            La job du Spook, de l’épouvanteur, c’est une job sale, que personne ne veut, et dont on ne voudrait sans doute pas non plus. Un chasseur de sorcières, gobelins, fantômes, … Rien de plus ordinaire comme concept. Mais là ou le livre pique notre intérêt, ou du moins à piqué le miens jadis, c’est parce qu’il fait appel une peur primitive, cette partie ancienne et préhistorique de soi qui croit que dans le noir, se cache un gros monstre poilu plein de griffes et de dents. Et qui veut nous manger.
            C’est exactement ce Cro-Magnon en vous qui vous donne des frissons pendant la lecture. Mais ne vous trompez pas : C’est un livre pour adolescent. Pas pour adultes. Clairement pas pour enfant non plus. Mais pas pour adulte.

            Mais une autre des raisons qui en font un bon livre, c’est que malgré son publique, c’est un livre soigneusement mature dans son écriture. On est très loin de la sensualité ou la bestialité de « Lestat le vampire », mais le niveau de violence, parfois très intense, est décris avec juste le nécessaire pour vous donner le sentiment de ne pas être à votre place. Et les questions d’amour sont abordées directement, sans fla-fla, mais avec une maturité surprenante pour ce genre de livre. On est loin du héros gênée et des descriptions cul-cul, au contraire, on à une vision directe et approprié pour celle du héros, un jeune de 13 ans en montant. Les descriptions de monstres et autres sont très imagées, très réussies, tout comme celles des villages, des gens… etc.

            De plus, comme si techniquement il ne s’agissait pas déjà d’un livre suffisamment bon pour être sur votre tablette, il est beau. Et aussi superficielle que cela puisse paraître, je crois que c’est important.
Voyez-vous, une livre, c’est physique. C’est tangible. Et même si, selon Giles le bibliothécaire (cherchez la référence :P ), le plus gros atout du livre, c’est l’odeur qu’il dégage avec laquelle notre cerveau associe nos souvenir, un livre qui est agréable à toucher, à prendre, que l’on aime peser et sous-peser, qui attire notre attention sur sa tablette, ou que l’on referme parfois juste pour admirer… Je crois que ça vaut son pesant d’or. Avec sa couverture légèrement en relief, aux couleurs variées, en imitation de cuir, l’édition de collection de l’épouvanteur (la seule que j’ai jamais vue au éditée au Québec) mérite sa place dans les plus beaux livre que j’aille lue.

Je suis fier de l’avoir sur ma tablette, et croyez-moi, vous le serez aussi. Une note … Attendez, je pense à un classement ….  Disons, 9 citrouilles et demie. Voilà.

lundi 20 août 2012

Priorités et valeurs.

Quand j'écris ce que je pense, des fois je me rends beaucoup trop loin; assez que j'en oublie mon sujet principale. Remarquez que ça ne devrait pas m'étonner, c'est la même chose quand je parle. Faut que j'essaie de rester concis.
Parfois, cependant, ça m'emporte et j'écris de très jolis textes, là où je ne savais quoi dire pour remplir le blanc. Mais c’est rare. Et ça m’arrive encore moins souvent quand je parle. Tsé.

Ici, je ne sais pas trop quoi dire. Je voudrais revenir sans me répéter sur un sujet qui me frappe ses jours-ci. Et parce que subtilité est pas taguée ici, je parle bien évidemment de la loyauté, mais aussi de passion sous un angle, je l’espère, un peu différent. Je vais laisser le mot me guider, parce que je n’ai pas du tout de plan pour dire ce qui suivra. Si je m’écarte, bin, be it. C’est pas comme si vous pouviez me le dire. J’avancerai plusieurs questions, la plupart avec ce l’on peut considérer comme ma réponse, mais gênez-vous pas pour y ajouter votre grain de sel.

Selon moi, la loyauté est une valeur en elle-même. Si pour vous, être loyal est important, peut importe le reste de vos valeur, il est clair que vous tenterez toujours de vous en tenir à celle-ci. Mais je crois aussi qu’il s’agit d’une notion relative. Toujours selon moi, relative à la passion. La passion de quoi? Celle que l’on éprouve face à ce qui demande notre loyauté. Je m’explique :

Si on aime une chose, une personne, une activité, et que celle-ci nous demande un investissement, il nous est plus facile d’y concédé. De même, plus l’effort demandé sera grand, plus l’intérêt pour continuer doit aussi être grand. Ça semble logique dit comme ça, mais en pratique, c’est subtil. Parce que viennent aussi s’ajouter d’autre valeur à notre jugement (Tsé, ça ne pouvait pas être facile). Avec toutes ces jugements confondus, il est plus dur de différencier comment on se sent par rapport à une situation demandant un investissement. Alors parfois, quelque chose que l’on croit aimer nous demanderas beaucoup plus de jus que l’on devrait lui donner. Dans d’autre cas, on sera juste lâche, mais on ne le verra pas ainsi.

Au final, je crois que cela à peut d’importance, socialement parlant, tant que cela n’implique que sa personne. Mais socialement, justement, je crois que ça peut avoir un gros impact. On doit respecter ses promesses. C’est ce que ma mère m’a appris dans ma jeunesse. En grandissant, j’ai compris que ça s’étendait plus loin. L’engagement envers une personne est régi aujourd’hui comme une donnée parmi tant d’autre.

Et ça ne devrait pas être le cas.

Lorsque nos actes on des répercussions sur les autres, il faut y penser à deux fois avant d’agir. Et lorsque l’on s’engage à quelqu’un l’on agit comme tierce partie. Ce n’est plus notre propre intérêt envers la chose engagés qui doit primer, mais celui de la dîtes personne. Parce que nos actions affecteront directement une personne, non un projet ou une idée. Et je crois que cette façon de voir la chose dépend de nos valeurs; découle directement de nos valeurs. L’amour, le respect, l’humilité, ce sont des valeurs. L’argent, la famille, l’environnement, ce sont des intérêts. La loyauté, c’est une valeur. Elle dérive directement du respect. Et je crois que si l’on doit respecter autant les autres que soit même, la loyauté DOIT être une de nos valeurs les plus importantes. Comme je l’ai déjà dit, nos actions définissent notre personne. T’auras beau dire que le respect est important pour toi, ce sera faux tant et aussi longtemps que tu chieras dans les mains des gens.

Même poliment.