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mardi 29 juin 2010

Auto-pardon et Jugement Automatique

Avez-vous déjà eu l'impression d'être trop dur avec vous-même? Si oui, vous ne l'êtes surement pas encore assez à se moment là. Mais le reste du temps, c'est probablement vrai.

Voyez-vous, il n'est pas difficile de voir, quand on prend vraiment le temps de VOIR (et quand on veux vraiment voir...), à quel point on s'en fait pour rien.
À commencer par les médias, et tous ce qui nous est inutiles de savoir? Pourquoi m'en faire pour un bébé mort au Nicaragua, alors que le centre de retraité (politiquement correcte pour Trou a vieux) croupis de personnes, vielles, oui, mais vivantes et qui souffrent, mentalement ET physiquement. Non, je ne suis pas devenu plus sensible. C'est juste logique, me semble, de s'occuper de son monde avant ... Mais bon! Je m'éloigne, encore...

Hors donc, Il ne faut jamais sous-estimer la capacité d'auto-punition d'un humain. L'envie irrépressible de de vouloir se mutiler. Se faire du mal. Chez certain c'est plus poussé, mais c'est valide pour tout le monde. Je ne crois pas, cependant, que se soit une mauvaise chose, dans la mesure ça prend place de morale, et nous permet de rester droit dans ses principes. Là ou ça dérange, c'est justement si ça devient un problème à son évolution. Et c'est souvent le cas. Très. Et exactement LÀ, commencerait à me critiquer ceux qui ne m'apprécie que peu, disons. Pour me penser supérieur, pour me prendre pour le maitre du monde, ou une quelconque autre accusation. Et cela (regardez moi bin) m'emmène à ma deuxième partie de mon sujet; l'auto-culpabilisation, par les autres (wow, m'as tu vu le lien toi!).

Un Notion est simple. Les gens sont des moutons. Ne pas penser pareil, c'est courir après le trouble. Ne pas faire pareil, c'est pratiquement servir de cible à la lapidation. Le dire à haute-voix, ... c'est déclaré la guerre à l'humanité armée d'une chainsaw. Lorsque l'on décide de se pardonner. Vaut mieux s'attendre à être le seul à le faire. Pourquoi? Je ne sais pas. Jalousie peut-être? Envie? Qui sait!
Toujours est-il qu'il ne faut pas confondre se pardonner, et je-m'en-foutisme.

Il est bon parfois de s'arrêter et de regarder le ciel. Un jour, chacun à sa façon, on réalise que, quoique que l'on fasse, notre existence ne changera pas le monde, du moins, pas dans notre quotidien. Regrets, remords, peines et malheurs sont des choses que l'on traine pour soi-même, et qui ne seront éprouvées QUE par soi-même. Chacun fait des erreurs, et le futurs ne sera pas plus clément si l'on pleurs sur celles du passé. Je ne dis pas d'oublier, mais de faire la paix avec. D'avancer. De grandir. Ainsi donc, quand on réussi à faire ça, avec tout l'effort que ça implique, il faut encore passer par les regards, les remarques, et les coups. Une bonne occasion de ne plus recommencer pour uns, et même de reculer pour l'autre. Triste, mais vrai. Auto-châtiment.

Est-ce si "punissable" de se pardonner?

samedi 5 juin 2010

Golden et Doberman

Parfois, il m'arrive de me demander; "Qu'est-ce que je veux dans la vie?" Et le plus drôle, c'est que je connais la réponse! : "J'en ai aucune mausus d'idée!!!"

Et je crois que c'est bien. Mais parfois, il m'arrive aussi de me dire que j'aimerais peut-être une petite vie tranquille ... Une maison, avec une petite famille. Un chien (golden, ou doberman, de préférence), trois ou quatre chats... Un petit Jardin. Misérable par mon incompétence à m'occuper convenablement d'un plante verte. Mais qui donnerais quand même, à force d'amour et d'engrais chimiques, des légumes. Peut-être des fleurs. Qui sait! Avec des arbres, une grande cours, ... et des enfants. Oui, des ptites bêtes de début d'humanité.Les miennes.
Et quand je pense à ça, je devient morose. J'me sens légèrement abattus. De savoir que les chances que cette jolie vison, qui, pour la majorité vient s'installer d'elle même (souvent sans prévenir) se réalise, sont pratiquement nulles. De savoir que, même en menant une vie normale, ce point tournant pour la plupart des existence, est un grand détour pour la mienne. De penser que, surement jamais, un jour, j'aurai à lire, cuisiner, bricoler, jouer, avec et pour ma famille.

Et puis ensuite je réalise quelque chose. Je réalise que, Froidement parlant, à jeun, et bien réveillé, Je ne désire rien de tous ça. Du moins, pas pour l'instant. Je veux dire, maintenant, je ne le désire pas, ni pour bientôt, ni pour plus tard.
Je réalise aussi que, autant peux me réconforter cette image de famille, autant elle éveille en moi un sentiment de déplacement. Comme un torsion de l'espace. l'impression de ne pas être à ma place. Qui sait quand le temps viendra... ou pas.
Non pas que je renie le tous, ou que je le prend en dégout, loin de là. Je n'aime pas les familles modèles, et Dieu (ou qu'importe qui) seul sait que la mienne ne le serait pas. Je ne doute aucunement de mes aptitudes à être parent. Nullement. Mais je crois que je rendrai plus grand service à l'humanité, en étant qui je suis, par moi même, et en aidant ceux qui veulent en faire autant, à être eux. Tout comme une femme sur la diète, une pointe de pizza ne me fera pas de mal. Je ne m'exclus pas de tout l'imagerie familiale, et je ne ferai pas un archétype du type anti-stéréotype de moi même ( Ie, Brian Kenny, pour ceux qui connaissent QaF). Mais (tout comme cette même femme à la diète) je sais qu'il est meilleur pour moi de ne pas en abuser.

Ça m'attriste de voir, et croyez-moi, j'en ai vu, des gens (jeunes et moins jeunes) refouler leur désires, leurs rêves, parfois leur propre personnalité, parce qu'ils VEULENT, en arriver à ce point. Société maudite. Je comprend que, un jour, ça passe de l'abstrait à l'inévitable. Mais quand on monte sa vie en se sens... Est-ce l'on vit?

Répondez,et prenez le temps d'y penser, à ces quelques réflexions;
D'abord, suis-je le seul à ne pas idéalisé la famille? Et pourquoi?

Ensuite, Avez-vous déjà pensé à : " Je veux des enfants plus tard.", et savez-vous seulement pourquoi? Et si vous ne trouvez rien d'autre que : "Je le sais, c'est tout." ... Je réfléchirais un peu... Pour le bien-être des futurs bambins.

Pourquoi est-ce si prisé d'avoir cette illusion comme vie?

Je lève mon chapeau et quitte, l'esprit confus. Éclairez-moi, mais mes questions sont profondes, et lourdes. Attention aux réflexions légères.