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samedi 5 juin 2010

Golden et Doberman

Parfois, il m'arrive de me demander; "Qu'est-ce que je veux dans la vie?" Et le plus drôle, c'est que je connais la réponse! : "J'en ai aucune mausus d'idée!!!"

Et je crois que c'est bien. Mais parfois, il m'arrive aussi de me dire que j'aimerais peut-être une petite vie tranquille ... Une maison, avec une petite famille. Un chien (golden, ou doberman, de préférence), trois ou quatre chats... Un petit Jardin. Misérable par mon incompétence à m'occuper convenablement d'un plante verte. Mais qui donnerais quand même, à force d'amour et d'engrais chimiques, des légumes. Peut-être des fleurs. Qui sait! Avec des arbres, une grande cours, ... et des enfants. Oui, des ptites bêtes de début d'humanité.Les miennes.
Et quand je pense à ça, je devient morose. J'me sens légèrement abattus. De savoir que les chances que cette jolie vison, qui, pour la majorité vient s'installer d'elle même (souvent sans prévenir) se réalise, sont pratiquement nulles. De savoir que, même en menant une vie normale, ce point tournant pour la plupart des existence, est un grand détour pour la mienne. De penser que, surement jamais, un jour, j'aurai à lire, cuisiner, bricoler, jouer, avec et pour ma famille.

Et puis ensuite je réalise quelque chose. Je réalise que, Froidement parlant, à jeun, et bien réveillé, Je ne désire rien de tous ça. Du moins, pas pour l'instant. Je veux dire, maintenant, je ne le désire pas, ni pour bientôt, ni pour plus tard.
Je réalise aussi que, autant peux me réconforter cette image de famille, autant elle éveille en moi un sentiment de déplacement. Comme un torsion de l'espace. l'impression de ne pas être à ma place. Qui sait quand le temps viendra... ou pas.
Non pas que je renie le tous, ou que je le prend en dégout, loin de là. Je n'aime pas les familles modèles, et Dieu (ou qu'importe qui) seul sait que la mienne ne le serait pas. Je ne doute aucunement de mes aptitudes à être parent. Nullement. Mais je crois que je rendrai plus grand service à l'humanité, en étant qui je suis, par moi même, et en aidant ceux qui veulent en faire autant, à être eux. Tout comme une femme sur la diète, une pointe de pizza ne me fera pas de mal. Je ne m'exclus pas de tout l'imagerie familiale, et je ne ferai pas un archétype du type anti-stéréotype de moi même ( Ie, Brian Kenny, pour ceux qui connaissent QaF). Mais (tout comme cette même femme à la diète) je sais qu'il est meilleur pour moi de ne pas en abuser.

Ça m'attriste de voir, et croyez-moi, j'en ai vu, des gens (jeunes et moins jeunes) refouler leur désires, leurs rêves, parfois leur propre personnalité, parce qu'ils VEULENT, en arriver à ce point. Société maudite. Je comprend que, un jour, ça passe de l'abstrait à l'inévitable. Mais quand on monte sa vie en se sens... Est-ce l'on vit?

Répondez,et prenez le temps d'y penser, à ces quelques réflexions;
D'abord, suis-je le seul à ne pas idéalisé la famille? Et pourquoi?

Ensuite, Avez-vous déjà pensé à : " Je veux des enfants plus tard.", et savez-vous seulement pourquoi? Et si vous ne trouvez rien d'autre que : "Je le sais, c'est tout." ... Je réfléchirais un peu... Pour le bien-être des futurs bambins.

Pourquoi est-ce si prisé d'avoir cette illusion comme vie?

Je lève mon chapeau et quitte, l'esprit confus. Éclairez-moi, mais mes questions sont profondes, et lourdes. Attention aux réflexions légères.

2 commentaires:

  1. Premièrement, qu'est-ce qui te dit que ces personnes qui ''refoule leur désires, leurs rêves, parfois leur propre personnalité, parce qu'ils VEULENT, en arriver à ce point'' le font vraiment justement?
    Est-ce que le fait de vouloir en arriver à fonder une famille et de baser sa vie là-dessus fait en sorte justement qu'on refoule tout le reste?
    Je ne crois pas. J'ai plutôt l'impression que ces personnes ont besoin de s'accrocher à un rêve, à un objectif, et font tout pour l'atteindre. Ce ne serait pas mon genre (pas plus que toi d'ailleurs) mais si ça les rend heureux, y'a quoi de mal là-dedans?

    ''Suis-je le seul à ne pas idéaliser la famille?''
    PENTOUTE.
    Je ne l'idéalise pas non plus. Je suis entourée d'amie enceinte, qui ne rêve que d'avoir de nombreux enfants, c'est ce qui les rend heureuses. Mais dans mon cas, j'en vois pas trop l'intérêt (pour l'instant du moins).
    Mais ça revient encore au point des ''objectifs'' de vie, des attentes tu sais.
    Si on ne l'idéalise pas, c'est probablement que pour se réaliser au niveau personnel, c'est pas ça que ça nous prend. Du moins dans mon cas, j'en suis certaine.

    Et est-ce que je veux des enfants?
    Probablement.
    Pourquoi?
    Pour transmettre mon savoir universel à quelqu'un!
    Non je blague!
    J'ai honnêtement pas trop de raisons. Comme j'en veux pas pour l'instant, j'y ai pas trop réfléchi, mais le jour où ce sera le moment, je suppose que j'aurai une raison.
    Pour l'instant, j'en ai assez avec Noisette! Hahaha!

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  2. J'comprend parfaitement ton point de vue, et j'acquiesce. Dans la notion de "qu'est-ce qui te fais dire que", j'ai des amis, passé et présent, avec qui j'ai déjà eu de ces discussions. Des honnêtes personnes. Des hommes, des femmes; Des gays, des lesbiennes. Et la peur de ne pas pouvoir achever cet ultime vison de vie qu'est: avoir des enfant en petite famille, en raison de leur différente sexualité, est tellement grande, qu'il ont peur de se laisser aller. ÇA, j'en suis TRÈS attristé.

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Je sais où vous êtes... 'tention!